Résumé : Dans le Paris de 1917, tandis que la grande guerre s’éternise, démons et sorciers se livrent une lutte sans merci pour s’emparer d’un tableau aux pouvoirs terrifiants. Embarqué malgré lui dans cette bataille, le jeune Aimé Grandin n’a que son ingéniosité et sa bravoure pour contrer un déchaînement de forces maléfiques.

Fantasmagorie historique au sus pense envoûtant, “Quand on parle du diable” est un roman d’aventures traversé par des personnages réels ( Mata Hari, Méliès, Modigliani, Crawley), qui tourne en dérision l’effroyable attirance de l’humanité pour la barbarie. Une relecture saisissante de ce tournant du XXème siècle, marqué par la découverte la plus dévastatrice des armes : le pouvoir de l’image.

Premier roman de Joseph Denize est un pavé passionnant, passionné et maîtrisé. Récit riche, dense aux facettes historiques et fantastiques. L’auteur nous plonge dans un univers original et très romanesque. On gravite entre deux mondes.

Tout démarre au décès de son oncle. Aimé Grandin, jeune homme qui fait son possible pour retarder son départ au front, se retrouve entraîné dans cette sombre histoire mêlant l’art, sociétés secrètes et forces occultes. Le roman s’ouvre sur l’attachant personnage d’Aimé qui reçoit en héritage de son oncle, virtuose faussaire, des dettes, une boîte au contenu mystérieux, un calepin, une drôle de clé et un puzzle. On prend part à son questionnement sur la mort et la maladie dont a été frappée son oncle Géo. Quelques petits détails s’insinuent ça et là dans l’histoire ( un chien qui suit le cercueil en aboyant par exemple…) mais on n’y prête pas attention! Et puis une centaine de pages plus loin, le lecteur bascule dans un autre univers, fantasmagorique, ésotérique et paranormal.

C’est savoureux, surréaliste, diablement bien écrit. Tout s’enchaîne merveilleusement, naturellement. Joseph Denize a su prendre son temps pour dérouler cette incroyable épopée. J’ai été embarquée dès les premières pages. Son écriture fluide, concise et précise nous fait vivre au plus près les aventures d’Aimé. Avec lui, nous sommes téléportés, par exemple, dans l’enfer des tranchées. Tous ces voyages sont terrifiants de réalisme. Une fois le roman refermé, je me suis persuadée que l’histoire était réelle, ensuite le doute a subsisté vrai / pas vrai ?

Ce livre m’a été recommandé, jamais je ne me serai aventurée vers ce genre littéraire très loin de mes préférences ! Je serai passée à côté d’un très beau roman. Quelle claque !

Alors soyez curieux, ouvrez votre univers littéraire.

BRAVO Joseph Denize pour ce premier roman prometteur.

A SUIVRE !

2 commentaires sur ““Quand on parle du diable” de Joseph Denize”

  1. Marianne , tu m ‘as donné envie de lire ce bouquin alors bien -sûr je vais le commander .Merci Marianne pour ce partage .
    Bisous .Patoue

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