Hiver 2011. Deux petites filles se noient dans la Meuse. La plus jeune est tombée à l’eau et sa sœur, qui pourtant ne sait pas nager, a tenté de la sauver. Quelques jours plus tard, un pompier de Liège perd la vie en cherchant les corps.

Liège, le 25 janvier 2012, 11 heures du soir. En pleine tempête de neige, Jordan Nowak, loueur de pianos, aborde le pont-barrage de l’île de Monsin. Dans ses phares, soudain, une silhouette penchée sur le parapet. Jordan découvre une jeune femme hagarde qu’il emmène à son hôtel. Là, Eva lui confie qu’elle allait se jeter à l’eau. Le lendemain matin elle s’est volatilisée …

J’ai aimé retrouver l’univers d’Armel Job. L’auteur décrit des petits riens où on peut s’identifier dans la simplicité de notre quotidien. Mais très vite, on sent le feu qui couve, que quelque chose d’irrémédiable se prépare. De petits détails presque insignifiants et qui, mis bout à bouts impriment une odeur de suspicion alourdissant. C’est là tout le talent d’Armel Job.

Ce roman est le récit d’un mystère, d’une rencontre éphémère qui bouleverse la vie.

L’auteur nous propose d’entrer dans son univers, une histoire de disparition sous des airs de faux semblants. Jeu de piste magistralement mené. Il soude à merveille, une fois de plus, l’âme humaine, les non-dits, les malentendus et les secrets de famille.

Belle lecture que je vous recommande.

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