À travers des échanges de lettres et des extraits de journaux intimes, se révèle la vie de quelques jeunes bourgeoises parisiennes dans les années 1960-80. Héloïse de Marèges et Claire Rochaz quittent le secondaire, mais continuent de s’écrire. Elles évoluent dans une société en pleine mutation, et observent leurs vies prendre des cours inattendus au gré de leurs rencontres respectives : entre Vienne, Stockholm, Copenhague et Paris, Héloïse découvrira avec Erika et Suzanne l’amour homosexuel, tandis que Claire choisira de continuer ses études en hypokhâgne tout en devenant mère de famille (très) nombreuse. Tous les personnages de ces différentes familles ainsi que leurs amis permettent donc à Hélène de Monferrand de tracer petit à petit un tableau saisissant de la société française du milieu du XXe siècle.
Livre très bien écrit qui se dévore et nous plonge dans le monde aristocratique des années 60/70. Les héroïnes sont attachantes et leur parcours une ode à la liberté et à la tolérance.
C’est aussi un livre sur le deuil, l’amitié, la famille.
L’auteure nous invite à une réflexion sur la femme, ses droits, ses besoins, ses désirs et ses entraves.
Roman audacieux, troublant, vif, décomplexé qui se lit comme une saga de la France de l’après-guerre à l’après-mai 68.
J’ai beaucoup aimé ce livre, partagez les joies et les peines d’Héloïse ets es amies.