Armel Job est né le 24 juin 1948 à Heyd, commune qui se situe à une quarantaine de km au sud de Liège, en Belgique. Il est le 3e garçon d’une famille de 4 garçons. Son grand-père était marchand de chevaux. Son père fut matelassier puis marchand de graines. C’est un milieu d’artisans modestes profondément enraciné dans le terroir et imprégné de l’ancienne culture liégeoise. La langue parlée à la maison n’est pas le français, mais le wallon liégeois.

A douze ans, AJ devient interne au séminaire de Bastogne, bastion de l’église catholique, mais surtout collège parmi les plus réputés de la Belgique francophone. Le latin et le grec y forment la base de la pédagogie. On y étudie également assez d’autres matières accessoires pour aborder ensuite n’importe quelles études universitaires. Les congés et les distractions étant rares, on y dévore les livres recommandés et plus encore les défendus. Particulièrement mauvais au football, AJ apprend le piano et joue dans l’orchestre de l’école qui répète dans un local bien chauffé. Il s’essaie également au théâtre sous la direction de Billy Fasbender, metteur en scène du Théâtre National, qui monte une pièce chaque année avec les internes.

AJ poursuit des études universitaires à l’Université d’État de Liège. Il devient candidat en philosophie et lettres, licencié en philologie classique et agrégé de l’enseignement secondaire supérieur. La philologie classique est l’étude des civilisations grecque et latine sous l’aspect des langues, de l’histoire et de la culture. Poussé par son goût de l’inutile, AJ se spécialise en mycénologie (étude du syllabaire linéaire B, écriture du 2e millénaire avant JC). Au cours de ses études universitaires, il continue à faire du théâtre et contribue modestement à l’immortalité de Labiche dans les Ardennes profondes.

Après ses études, il est engagé comme professeur de latin et de grec au séminaire de Bastogne, école qui a pour sages principes de recruter ses professeurs parmi les anciens élèves. Il y enseigne pendant vingt-trois ans et en 1993, il accède à divers postes de direction. Durant ses années de professorat, AJ publie à plusieurs reprises des articles spécialisés dans les Revues de l’enseignement catholique belge et poursuit d’incessants travaux de traduction du latin et du grec. À la direction, il accompagne l’évolution d’un séminaire de 500 garçons à un grand lycée mixte de 1600 élèves. C’est aussi à ce moment qu’il commence à publier des récits et des romans. Il quitte son poste en 2010 pour se consacrer à son travail littéraire.

En 2012, il crée le Prix Horizon du deuxième roman francophone qui connaît aussitôt un vif succès. En 2020, il est devenu membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises.

La plupart de ses romans sont publiés chez Robert Laffont. Il publie également en Belgique chez Memor, Mijade, Weyrich. Il a reçu plus de dix prix littéraires.

AJ est marié et père de trois filles. Il vit à la campagne et passe ses loisirs à lire, à faire de la culture biologique et du vélo.

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